La décision, plus forte que l'hésitation.

Nelson Mandela disait :

« Vos choix doivent être le reflet de vos espoirs et non de vos peurs » 

De mon côté, la meilleure décision prise remonte au 1er janvier 2018. Après un nouvel an passé seule (pas si seule que ça si l’on mentionne Patrick et Arthur, animateurs-bonheur du petit écran) et un réveil 100% sobriété, je me suis dit « Paris, je suis navrée de t’annoncer qu’il est temps d’en finir avec toi à la fin de cette année ».

Mais pourquoi tant vouloir quitter cette Ville Lumière ?

Car sur le papier, tout était écrit en doré : un job de qualité, des challenges par milliers et une vie à Paris depuis 5 années, regorgeant d'amis adorés et de sorties illimitées. 

Professionnellement épanouie oui, personnellement rembrunie (pour ne pas dire ‘rongée par l’anxiété’), j’ai donc décidé de prendre cette décision à bras-le-corps : aller au-delà des diktats imposés par la société, dire non au modèle de travail standardisé et laisser un lointain projet germer en laissant le voyage devenir le project manager de mon bonheur. Me voilà donc à penser que cette escapade bien-être pourrait devenir la parfaite opportunité pour enfin oser écrire le livre dont j'ai secrètement et très souvent rêvé. 

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Car oui, entre l'écriture et l'aventure, mon cœur ne cessait de balancer depuis des années. Mais enclavée par cette vie parisienne étouffante, il était difficile d’aspirer à cette parenthèse différente, à cette émancipation ardente. Et pourtant, ce jour-là, rien que de m’imaginer loin de ce quotidien laborieux, cette pensée fut instantanément gratifiante. Alors pourquoi ne pas révéler au grand jour l'histoire d'amour entre mes deux passions ? Plus forte que l’hésitation, la décision l’emporte en septembre 2018 :  je démissionne enfin de mon job que j’aime tant.


Cette décision, officiellement écrite noir sur blanc, a permis de rendre l’action plus concrète, plus fondée, plus vraie. Impossible de l’ignorer désormais. D’où le besoin d’écrire, de visualiser et de se projeter pour mieux agir.

Mais bien évidemment, prendre une décision semble plus facile à dire qu’à faire. Néanmoins, après 10 mois d’aventure-écriture, après ces incroyables rencontres à Hong Kong, Bangkok, Bali, Singapour et Sydney, j’ai réalisé que cette prise de décision, bien qu’obscure et complexe, fut pour la majorité d’entre elles une délivrance. Certaines de ces personnes savaient qu’elle voulaient quitter la France, mais pour d’autres, c’était bien loin d’être une évidence. 


Mais ce qui certain, c’est que nous avions (et que nous avons toujours) le même dénominateur commun : cette folle envie de vivre mieux.

Le plan, ce n’est pas d’être parfait, mais d’être heureux.


Nous avons tous nos raisons de partir ou de rester, de fonder une famille, de créer une entreprise, de démissionner, de se lancer dans une nouvelle aventure, de ne pas se marier, de se reconvertir, d’avoir 3 enfants à 25 ans, de voyager seul(e) ou accompagné(e)... Il n’y a ni règle ni devoir, si ce n’est l’obligation de faire au quotidien, toutes ces choses qui nous donnent envie de nous lever le matin.

Longue vie à la décision du bonheur, étouffant hésitation et peurs.