Enchanté Février !

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C’est la jungle par ici !

Jungle \ʒœ̃ɡl\ féminin : tumulte créatif et actuel, administratif et personnel. Les semaines en février sont bien trop courtes pour être vraies. Vivement la jungle indonésienne en mars.

Vous parler d’une to-do list partagée publiquement est une chose, vous la montrer (et l’assumer pleinement) en est une autre. Et bien oui, j’ai longtemps hésité avant de la mettre en lumière. Non pas que les tâches énoncées laissent à désirer, mais les placarder sur cet espace virtuel rend le devoir de réalisation plus qu’officiel et nécessaire. Première to-do à faire son show, celle du mois de février ! Accueillez-la les bras (et yeux) ouverts ;)

 

  1. Hypnotiser l’URSSAF pour qu’ils acceptent enfin de démêler ma belle et compliquée situation actuelle (fiscale et sociale s’il vous plait. Autant faire la totale après des mois de silence radio). Je n’ai aucun problème à faire mes déclarations et à payer mes cotisations mais les gars, aidez-moi à répondre à mes questions. Sans que je ne perde 6,72€ à chaque appel.  

    UPDATE : j’ai participé lundi au meilleur des ateliers administratifs, option gestion freelance. Queen des explications concises, Alix aka Studio Hörtie a illuminé ma journée en me donnant les clés de cette forteresse, rebaptisée régime micro-entreprise.

     

  2. Envoyer des lettres d’amour à mon ancienne mutuelle pour espérer un remboursement en retour. Certes, 6 mois séparent la prestation médicale de l’envoi postal. Mais mieux vaut tard que jamais non ?  

  3. Répondre aux emails et messages dans un laps de temps honnête et correct. Traduction : ne pas laisser les gens penser que je suis coincée au Moyen-âge ou dans une caverne éloignée de toutes technologies néfastes à la société. Même une carte postale arriverait plus rapidement. J’ai beau les adorer, je vais attendre d’être à l’autre bout de la terre pour entretenir ces relations épistolaires.

  4. Me coucher tôt. Je m’étais pourtant jurée de faire une cure de sommeil lorsque j’étais à Paris, en tête-à-tête avec mes insomnies. J’ai pu en faire taire un grand nombre depuis, mais le « j’étais la lumière avant minuit » n’est pas complètement acquis.

  5. Manger (plus) équilibré. Si seulement mon odorat l’était aussi, il serait plus facile d’apprécier mes repas. Et de ne pas me ruer sur de douces sucreries ou tartines de hummus quand le goût décide soudainement de pointer le bout de son nez (aaah la piètre blague... goût-odorat-nez-tout-ça, vous l’avez ?)

  6. Continuer d’écrire et de rire (même quand le stress est roi pendant ce dernier mois). Parce qu’en plus de ventiler mon cerveau, m’auto-taquiner à coups de rimes me fait drôlement sourire.

  7. Confectionner la plus belle des trousses à pharmacie, histoire de repousser les micro-maladies qui oseraient croiser mon chemin une fois à Bali. Cela ne palliera probablement pas aux vaccins que je n’ai pas faits, mais je vais mettre tout mon cœur dans la conception de cette future trousse de survie, modèle dernier cri : trousse en cuir, fermeture éclair centralisée, thermomètre de contrôle et sprays anti-moustiques automatiques

  8. Essayer de ne pas laisser mes idées germer avant que d’autres projets aient éclos. Même sans engrais, certains s’invitent intempestivement dans mon cerveau sans qu’ils n’y aient été conviés. Pas toujours très rigolo cette créativité démesurée !

  9. Déraciner tous les obstacles ou onces de négativité. Et inutile de chercher des solutions aux problèmes qui n’existeront peut-être jamais. À quoi bon s’encombrer de doutes et de questions quand le terrain fertile ne présente aucune zone d’ombre à l’horizon ?!

  10. Pratiquer le yoga de manière plus régulière, plus assidue. Pour être ainsi plus détendue et accessoirement, être yoga body ready à Bali. Pas certaine que le chien tête en bas suffira une fois là-bas. Surtout si je retrouve sur le tapis la meilleure des yogis Julie !