Promis, je ne pars pas cette fois-ci.

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Libérée.

Délivrée.

(Slogan valable seulement quand je pratique mon activité préférée : écrire. Et non pas quand je dois, indépendamment de ma volonté, fuir ce journal)

 

Quel méchant manque d’assiduité ces derniers temps. La fin d’année 2018 et ce premier mois de janvier ont tellement été rythmés que je n’ai rien pu publier ici. Et pourtant, je n’ai jamais voulu fuir ce journal. J’en ai tant besoin mais en réalité, l’espace temps en a décidé autrement. Paradoxalement, écrire me libère l’esprit mais mon agenda lui ne libère aucun créneau pour que je puisse en faire autant.

Fraîchement démissionnaire (mais fière), je devrais avoir le temps maintenant de ne rien faire. Faux. Bien au contraire, je suis loin des grasses matinées d’ados et des nuits à veiller devant mon ordi. Du moins, pas pour les mêmes raisons. Heureusement, le travail c’est la santé.

Mais avant de vous partager ce quotidien au travers des prochains articles (tout en sachant qu’il faut aussi que j’écrive et antidate les précédents), je me suis dit que j’allais publiquement publier, et ce de manière mensuelle, ma to-do list. Car impossible de faire marche arrière une fois vous avoir annoncé dignement les petites choses à cocher. Bon okay, techniquement, ce n’est pas impossible. Mais disons que sur le plan psychologique, je n’aimerais pas vous/me décevoir. Ni risquer la critique après le partage public de cette énumération de missions à réaliser sur une période donnée.

En espérant néanmoins qu’aucun de vous ne m’attende en fin de mois, surligneur à la main et sourcils froncés en tapant du pied, prêts à me sermonner :

Emeline, je ne te félicite pas. On est le 28, tu n’as coché que 4 tasks sur ta to-do qui en comporte 21. Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux traîner en pyjama toute la journée chez papa et maman ? Que tu as le temps de lézarder sur le canapé, bol de Chocapics sur les genoux et programme télé pour idiots à l’écran ? Hoho, la démission ne rime pas avec récréation !”.

Bipolarité enclenchée, voilà que je suis en train de dialoguer avec moi-même. Pire, je m’inflige des reproches non justifiés sous prétexte d’anticiper les vôtres ? Mais promis, un jour ce mois-ci (à ajouter sur la liste to-do à venir), j’écrirai un article pour vous confier les backstages d’une journée boulot-boulot-dodo. Bah oui, qui dit pas de métro, dit créneau libre pour plus de boulot. Vous voyez bien qu’être freelance n’est pas synonyme de vacances.

#CiaoParisHelloBali : le grand départ arrive mais promis, je ne pars d’ici cette fois-ci.




Ecrire me libère l’esprit. Mon agenda me le remplit.

Le travail, c’est la santé. Je travaille tellement que je reste loin des médecins. Et des médicaments.

Partager sa to-do list publiquement = risque de jugement élevé .

Erreur : la démission ne rime pas avec récréation.

Game over : “travailler en freelance” n’est pas synonyme “d’être en vacances”