Ma première carte postale.

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À ceux

qui pensent que je suis en vacances…

Voici ma carte postale.

«Pas trop dure la vie ?», «Alors la freelance en vacances, comment se passent ces premiers jours sous les palmiers ?!»

C’est fou le nombre de commentaires moqueurs et réducteurs reçus depuis que je suis à Bali. Arrivée il y a 10 jours, j’ai le regret de vous annoncer que je fais tout sauf me prélasser sur une plage.

Exit la session bronzette-sunset, bonjour les journées PC et cafés climatisés

Et je ne vous cache pas que suite à la fin de ma campagne de crowdfunding #CiaoParisHelloBali, j'aurais préféré l'option A. Mais je saurai patienter un petit peu de temps pour pouvoir apprécier de vrais congés.

Je constate que certains individus ont le malheur de facilement catégoriser une situation et donc de la déprécier. Indépendamment de leur volonté ? Telle est la question. Mais quels facteurs pourraient justifier ce comportement parfois dénigrant ?

Bien évidemment, le cadre dans lequel je travaille aujourd’hui semble plus plaisant qu’un Paris tout gris. Les éléments extérieurs propres à mon individualité actuelle (que je partage notamment via ce jounral et via mon compte Instagram personnel) sont peut-être différents du scénario métro-boulot-dodo mais ils ne doivent pas pour autant occasionner les propos saugrenus entendus de la part de certains. Toujours accompagnés d’un clin d’oeil, bien évidemment 😉

Derrière vos écrans, l’environnement est bien trop parfait pour être vrai :

  • Pas de métro bondé,

  • pas de réunions infinies,

  • pas de cantines bruyantes ou de collègues mal lunés.

Vous le pensez idyllique (trajets en scooter facilités, soleil d’aplomb et chaleur constante, espaces de working improvisés et plage à proximité) quand moi je le qualifie d’atypique. Et j’ajouterais même que cette vision préconçue est avant tout le fruit de votre utopie.

J’ai beau avoir changé d’hémisphère, mon nouveau quotidien n’est pas une chimère. Il contient lui aussi ses limites et ses contraintes.

Mais on instagramme pas ces choses-là, que ce soit à Paris ou à Bali.


Car croyez-moi que je travaille d’arrache-pied, du matin jusqu’à tard le soir.

Avec une moyenne de 9h de travail par jour, sans réelle coupure le weekend, être freelance n’est pas de tout repos.

C’est une aventure. Les idées et projets se bousculent en permanence, les impératifs administratifs usent, les emails fusent dans tous les sens, si bien qu’une fois de plus, le soleil s’est éteint avant même que je puisse lui dire ‘merci et à demain’.


Mais ce nouveau schéma très rythmé est celui qui m’anime, qui me stimule, qui me tient éveillée la nuit lorsque je pense à la trépidante matinée qui m’attend le lendemain. C’est ma dose d'adrénaline, mon bol de caféine, ma pinte de vitamines. Jamais je ne me suis sentie aussi vivante et productive. Le choix de ce mode de vie était un acte volontaire et réfléchi. C’est pourquoi, dans un souci didactique, je souhaitais faire passer ce message.

Bon nombre de personnes ont des représentations fallacieuses basées sur des indices illusoires.

Les réseaux sociaux ne sont pas les miroirs de la réalité.

Bien que je les chérisse avec une affection si particulière, ces derniers nourrissent une vision très stéréotypée. L’inexactitude des informations nuisent parfois à la conception que nous nous faisons d’une personne ou d’une situation. Alors que la plupart du temps, la fiabilité de ces conclusions hâtives est proche de zéro. Vous savez, ces associations mal placées que certaines personnes perçoivent spontanément depuis leur écran nous écorchent, nous freelance-digital-nomads, loin de la France.

Non pas que je veuille me justifier mais il est important de déconstruire cette vision trompeuse, entraînant parfois des propos malveillants, teintés de moqueries voire de jalousie.

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Si freelance inclut le mot “free”, c’est que cette notion de liberté a son importance.

Et aujourd’hui, vous comme moi sommes libres de bâtir et choisir le modèle de travail dans lequel nous souhaitons évoluer. Rien ne vous empêche de quitter votre quotidien éreintant pour sympathiser avec un espace de travail charmant, option vue sur rizières. Votre productivité ne sera pas amenuisée, bien au contraire. Vous verrez, travailler en tant qu’indépendant est un modèle économique si décomplexé et stimulant qu’il laisse éclore et bouillonner idées, projets, envies et énergie illimités.

Cerise sur le gâteau en étant à l’étranger : le cocktail soleil, esprit communautaire et découvertes culturelles participera avec brio à la vitalité de votre épanouissement professionnel et in fine, à celle de votre développement personnel.